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Plantes envahissantes
Plantes envahissantes

Plantes envahissantes

Bien qu’elles soient envahissantes, il est possible de s’en défaire avec un peu de rigueur. Cependant, par mesure de sécurité, veuillez-vous assurer de suivre les recommandations suivantes avant toute manipulation :

  • Toutes les parties du corps doivent être recouvertes par des habits de protection ou des vêtements jetables qui n’absorbent pas ou qui ne peuvent pas transmettre la sève jusqu’à la peau. Par exemple, utilisez des manteaux et pantalons imperméables.
  • Portez une attention particulière à la jonction des vêtements de protection.
  • Le visage doit être protégé le plus possible, soit par un casque avec une visière ou, dans le cas où vous n’avez aucune autre solution, par des lunettes de protection.
  • Assurez-vous que personne ne puisse être atteint par la sève ou par des débris de plantes projetés durant la coupe.
  • Lorsque les manipulations sont terminées, enlevez les vêtements en les retournant à l’envers et évitez tout contact avec d’autres vêtements ou objets pour éviter la contamination, puis jetez-les à la poubelle.
  • Nettoyez les outils utilisés à l’aide d’alcool à friction 70 % (pelle ronde, sécateur, débroussailleuse, couteau, etc.).

Arrachage manuel ou mécanique
L’arrachage se fait au début du printemps, en mai, lorsque les racines des plants sont courtes et faciles à extraire. Il faut retirer le plus possible de racines à l’aide d’une pelle ou d’une bêche. Cette méthode est appropriée lorsqu’il s’agit de petites colonies ou de plants isolés. Lorsqu’il s’agit de plants matures, il faut s’assurer d’aller chercher les racines à une profondeur de 20 cm pour éviter qu’elles repoussent. Après l’arrachage, il peut être intéressant de labourer à une profondeur d’au moins 24 cm, ce qui limiterait significativement la repousse des plants et la germination des graines. Ensuite, ensemencez rapidement pour empêcher que la plante ne reprenne l’espace laissé inoccupé.

Désherbage
Le désherbage peut s’effectuer avant l’arrachage des racines, surtout lorsque ce sont des plants matures. Il faut faucher les plants à partir du mois de juin, et ce, à toutes les deux semaines afin d’épuiser la plante. Si vous utilisez uniquement cette technique, cela peut prendre plusieurs années avant une élimination complète. Lors de la coupe, assurez-vous qu’aucun débris ne soit projeté. Si cela est possible, utilisez un mécanisme d’ensachage automatique et ramassez tous les débris après la tonte.

Couper les ombelles
Lorsque le plant est en fleurs, coupez les ombelles pour empêcher les graines de se disperser. Coupez à la base de la tige florale. Surveillez les plants durant tout l’été, car ils peuvent produire de nouvelles fleurs.

Les plantes exotiques envahissantes comme la berce du Caucase, le phragmite et la renouée du Japon représentent l’une des plus importantes menaces pour la biodiversité au Québec et à l’échelle planétaire. Les jardiniers amateurs ou professionnels contribuent parfois, malgré eux, à propager ces plantes nuisibles.

La berce du Caucase

La berce du Caucase est une plante photo-toxique. Toutes les parties de la plante contiennent des substances toxiques qui, une fois déposées sur la peau, sont activées par la lumière du soleil et rendent la peau très sensible. Des lésions se développent en quelques jours : la peau devient rouge, gonflée, douloureuse et des cloques peuvent mettre d’un à deux jours avant d’apparaître. La peau reste sensible au soleil pendant plusieurs mois. Les lésions ont l’aspect d’une brûlure.

La berce du Caucase est non seulement nuisible pour la santé humaine, mais aussi pour l’environnement. Cette plante envahissante est un danger pour la biodiversité. Elle produit une très grande quantité de graines qui peuvent survivre pendant cinq ans dans le sol avant de pousser. Elle peut aussi se reproduire par ses racines. C’est une plante très compétitrice qui prend rapidement la place des autres espèces.

Le Phragmite

De par son émergence hâtive, ses propriétés allélopathiques et son épaisse couche de litière au sol, le phragmite peut pratiquement éliminer toutes les autres espèces végétales là où il pousse, et nuire de façon importante à la faune. Il assèche et modifie les plans d’eau, causant des torts écologiques mais aussi socioéconomiques, en nuisant par exemple aux activités agricoles et récréatives, comme la baignade et la pêche. Il peut même endommager certaines infrastructures, pouvant transpercer les toiles de piscine et l’asphalte. Finalement, les colonies de roseau commun présentent un grand risque d’incendie du fait de l’importante quantité de matière sèche qu’elles renferment.

La renouée du Japon

La renouée du Japon est une espèce envahissante. Elle est inscrite sur la liste de l’Union internationale pour la conservation de la nature comme l’une des 100 espèces les plus préoccupantes. Lorsque cette plante se retrouve sur un terrain vague, abandonné ou en friche, elle prend rapidement l’espace disponible. Elle appauvrit la biodiversité végétale et animale ainsi que l’équilibre des écosystèmes. Elle va même jusqu’à prendre la place des autres végétaux puisqu’elle croît plus rapidement que ces derniers. Elle devient plus haute que les herbes ou autres plantes créant ainsi une couverture jetant de l’ombre sur les autres espèces. De plus, cette plante libère des toxines par ses racines, ce qui ralentit la croissance des autres végétaux.

Les racines de la renouée du Japon sont très robustes. Celles-ci peuvent s’infiltrer à travers le béton, brisant ainsi les fondations de maisons ou le pavage des entrées.

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