Pourquoi une Grande semaine des tout-petits?
Les tout-petits du Québec sont l’avenir de notre société, ils sont aussi notre présent
De plus, depuis plus de 60 ans, le 20 novembre marque la Journée mondiale de l’enfance. On veut ainsi rappeler qu’un enfant a le droit d’être respecté dans son individualité et de grandir dans un environnement qui lui permette de développer son plein potentiel.
Un mouvement collectif a ainsi vu le jour, réunissant des organismes et des personnes déjà mobilisés, dans un contexte où les mesures dédiées à la petite enfance et à la périnatalité sont au cœur de choix collectifs incontournables.
La volonté de ces partenaires nationaux est donc de faire de la Grande semaine des tout-petits une occasion de sensibilisation, de dialogue et de mobilisation sociétale en faveur de la petite enfance et de la périnatalité.
Les effets de la pandémie sur les comportements des tout-petits
Les nouvelles réalités causées par la pandémie, qui se traduisent maintenant dans le quotidien des familles, peuvent également avoir un effet sur le développement et le comportement des tout-petits. En effet, 52 % des parents affirment que la pandémie aura eu un impact négatif sur leur enfant. Ils ont d’ailleurs observé des changements sur le comportement de leur tout-petit :
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39 % des parents d’enfants de 0 à 5 ans ont observé que leur enfant était plus souvent irritable ou prompte à faire des colères qu’avant la pandémie;
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34 % des répondants ont indiqué qu’ils ont observé que leur enfant était plus agité qu’à l’habitude pendant la pandémie;
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23 % ont mentionné qu’ils ont observé que leur enfant pleurait plus souvent.
Une étude menée récemment par des chercheurs de l’Université de Dalhousie a aussi démontré que les stress économiques chez les parents exacerbés par la crise actuelle sont associés à l’augmentation de l’anxiété chez les filles et de l’hyperactivité chez les garçons.
L’importance du soutien aux familles
Selon les données du sondage, 43 % des répondants mentionnent ne pas pouvoir compter sur le soutien habituel des personnes de leur entourage en raison des mesures de distanciation physique tandis que 15 % des répondants n'avaient personne sur qui compter dans leur entourage pour les soutenir, et ce, même avant la pandémie. « La perte du soutien social est très préoccupante étant donné les effets bénéfiques que le soutien de l’entourage peut avoir pour les parents et les tout-petits. En effet, le fait d’avoir un bon réseau de soutien interpersonnel contribue de façon positive au développement physique, cognitif ou social des enfants au moment de leur entrée à l’école », explique Fannie Dagenais.
Questionnés au sujet des services de soutien dans leur rôle parental, 79 % des parents d’enfants de 0 à 5 ans disent n’avoir utilisé aucun service ou aucune ressource (service en ligne ou téléphonique, organisme communautaire, professionnel de la santé et des services sociaux, ressources en milieux de garde ou à l’école). « Nous avons des questions à nous poser en tant que société : pourquoi autant de familles n’utilisent pas les ressources en place? Comment pouvons-nous en faciliter l’accès pour les parents plus vulnérables notamment? Il faudra s’assurer de les soutenir dans leur rôle de parent pour ainsi contribuer à favoriser le bon développement des tout-petits », a-t-elle ajouté.
Il est à noter que l’Observatoire des tout-petits a mis en ligne et alimente régulièrement une section de son site web dédié à la situation actuelle liée à la COVID-19 : https://tout-petits.org/publications/sur-le-radar/covid-19/.
Ressources d’aide immédiate pour les parents
Priorité Parents
Service de soutien confidentiel, personnalisé et adapté aux besoins des parents :
fqocf.org/parents/priorite-parents
Naître et grandir
Source d’information pour les parents fiable et validée scientifiquement :
naitreetgrandir.com